Et une, deux, trois colonnes...

Elles ont fait couler beaucoup d’encre ces colonnes…. Elles sont nées deux ans avant moi…. Font partie de mes souvenirs des mercredis de printemps. Et voilà que nous y sommes au printemps… l'hiver part et c’est tant mieux....

Le printemps est là mais comment en capter l’instantané ? Cet instant « T » où tout s’éprouve, comment le faire passer, l’emprisonner dans la boîte à photos ?

En se glissant entre les colonnes de Monsieur Buren, je voulais saisir le printemps au pied levé, le prendre au dépourvu, retranscrire l’impression inouïe du « Il est revenu, il est la… Le printemps, on peut le toucher du doigt… » L’hiver est fini ! Un grand Ouf !

Margaux (la photographe de choc) , Oren (un grand ami) et moi sommes donc allés dans ce lieu que Buren a nommé les deux plateaux mais qu’on appelle tous les colonnes de Buren.

Un emblème de la liberté et du non conformisme qui en soi est comme un printemps perpétuel au cœur de Paris. C'est pour cela que c'est un de mes endroits préférés. Une espèce de pied de nez au temps dans le choc des époques, qui me fascine. Je pourrais y passer des heures à réfléchir...

Décor impressionnant, atmosphère théâtrale ( la Comédie française est à deux pas) pour dire Bonjour à l’ami printemps...

Les jeunes filles à la ville dormante s’éveillent avec ce printemps que nous apporte le retour de la fleur.... Marguerite rouge qui nous promet le chemin du soleil.

Chaussures compensées en daim noir lacérées sur le devant Zara.

Manteau en fourrure de lapin noir avec boutons dorés Manoush, Gants en cuir noir Galeries Lafayette, Stetson en feutrine de couleur grise Kiliwatch, masque acheté à Venise.

Robe en toile de jersey noire avec épaulettes en sequins et perles argentées Sylvia Rielle.

Chaussures vernies modèle Zizi de Repetto, chaussures pointues vernies modèle pour hommes Paul Smith.

Xavière Laffont

Pour retrouver d'autres sublimes photos de Margaux c'est ici: www.margauxh.blogspot.com